LE SENTIER CATHARE

Roquefixade à Foix

 

Croix de pierre

Déjà loin de Roquefixade

Leychert

A la croisée du chemin

Dimanche 29 mai 2011

De Roquefixade à Foix 19 Km

Une mention spéciale pour le gîte de Roquefixade. Hier soir, on se serait cru au resto. Petite table avec menu comme suit : salade composée, pintade avec chou-fleur et nougat glacé, petit pinard gouleyant, nous avons même eu droit à un café… Etonnant, non ?
Et le petit déjeuner : grandiose, avec fromages, pain grillé, beurre, confitures, madeleines. Les fromages étaient succulents. Ca y est ! Nous sommes partis, et nous montons sous le château, dont les ruines dominent le village. Le soleil éclaire la vallée et la vue des hauteurs s’étend au loin. Après une petite descente, et la traversée d’une pâture, nous arrivons au hameau de Leychert.

Vue de Charillon

Dernier regard sur les Pyrénées

Sur le Pech de Foix

Au dessus de l'Ariège

Il nous faut emprunter alors un raidillon puis un chemin assez large où nous croisons quelques femmes joggeuses à la cuisse légère. Peu après Charignon, descente vers le ruisseau des Goulèses et remontée sous le pic de l’Aspre à 1000m. Brutalement il nous faut remonter par un sentier rugueux jusqu’à un replat herbu où nous faisons une pause et où nous rencontrons un vieil autochtone, muni du traditionnel bâton à crochet en fer. Nous engageons la conversation avec cet homme des bois un peu rustre  au demeurant méfiant à l’égard des individus qui se déplacent à pied sur ce territoire. Il nous rassure par cette phrase : « Maintenant c’est tout plat ! ». Surprenant ! Il nous faut monter jusqu’au Pas du Falcou et aller jusqu’au col du Touron par une descente à travers bois  fraîche et revigorante jusqu’à une interminable piste forestière montante par le bois royal de la forêt domaniale de Pradières au bord de laquelle, juste  avant son sommet, nous cassons la croûte. D’autres randonneurs vont dans la direction opposée. Il est temps de reprendre notre ascension. Descente puis montée  jusqu’au Col de Porte Pa et enfin les prés du Pech de Foix. Le panorama est superbe, en crête, avec d’un côté la ville de Foix, de l’autre Lavelanet très au loin, et une grande carrière, puis vient la descente finale, où nous passons près des ruines de Pech de Naut. Il nous faut marcher à travers prés, franchir une barrière et plongeons sur Foix par une succession de lacets.

Façades avec colombages

Porte XVIII°

Dans la vieille ville

Place Pyrène

Nous voici arrivés à 14H30 et il nous faut  gagner le centre par le vieux pont et parvenir au centre Léo Lagrange…qui comme le panneau nous l’indique est fermé jusqu’à 16H30 !
Heureusement, près de là, les halles d’un ancien marché couvert nous propose une terrasse  où circule un air frais. Il n’y a plus  qu’à héler une serveuse accorte et gironde pour nous apporter illico deux demis, engloutis bien vite. Pour tromper notre attente, nous faisons un scrabble dans une douce torpeur, et un demi supplémentaire nous permet d’attendre l’heure fatidique d’ouverture de l’auberge de jeunesse, où nous nous retrouvons dans une cellule de quelques pieds carrés. La douche se révèle bienfaitrice, et la siestounette réparatrice. Il faut cependant avoir fait premier de cordée pour accéder à la couche sublime du lit en étage. Pour clore cette étape finale, nous aurions aimé goûter à un repas du soir aux couleurs locales, hélas ! Ce genre d’établissement est fermé le dimanche. Nous n’aurons que la ressource d’aller flirter avec l’Orient mystérieux et sa cuisine asiatique, près de la gare où une hôtesse fort accueillante, tout en sourire oriental, nous proposera un repas, ma foi fort bon….
Il est temps de retourner au centre Leo Lagrange pour y passer une bonne nuit car demain c’est le retour.

Portail latéral

Château de Foix

Abbatiale Saint-Volusien

Nous effectuerons une visite matinale de la ville le lendemain. Le car nous emmènera jusqu’à Pamiers, le TER à Toulouse, le TGV prévu direct pour Lyon prendra un tel retard suite à une tentative de suicide qu’il faudra en prendre un autre à Narbonne et finalement arriver à Lyon dans une telle confusion que l’indispensable Marcel viendra nous y chercher afin de nous rapatrier jusqu’à Cossieux pour finalement y arriver sur le coup des 23h30. Quelle aventure !!!

La nef

Mise au tombeau

Les orgues

A propos|Contactez nous | ©2003 Mention légale