LE SENTIER CATHARE

Espezel à Comus

 

Dans les bois au dessus de la Benague

Au col à 1023m

Pâturages au col

Le refuge des gardes

Jeudi 26 mai 2011

D'Espezel à Comus 20 Km

Au déjeuner le matin nous nous retrouvons avec des ouvriers prenant pension chez Louis. Par eux nous apprenons que l’ours Balou erre sur les hauteurs entre Espezel et Comus et qu’il est recherché par l’ONCFS. Le verrons-nous ?!?
Nous avons été raisonnables : nous n’avons pas goûté le petit déjeuner, dit-on, pantagruélique, proposé par Louis, l’homme au béret fétiche ; mais avons déjeuné de thé et d’un gâteau local aux pommes…. Il est 7H, départ !
Nous ne reprenons pas la longue ligne droite qui traverse le plateau de Sault, mais empruntons le goudron de la  D613 qui passe devant la Maison de la Montagne puis au premier carrefour la D29, qui nous permet de rattraper, au bout de quelques kilomètres, après avoir traversé l’Arremassadou, le sentier cathare  proche du hameau de la Benague.
La grimpette modulée sous bois est agréable. Nous parvenons aux premiers pâturages. Les panoramas sont multiples, la journée s’annonce belle avec un soleil radieux. Nous poursuivons jusqu’à la ruine de Serre Sec d’en Bas et traversons encore des pâtures. Le petit casse-croûte de 10H est pris en teeshirt à l’ombre d’un bosquet. En douceur la reprise du cheminement se fait en pâture, pleine de gentianes.

Le Col du Boum

Descente vers Comus

Le gîte de Comus

Fontaine

Voici le col Languerail, soudain le temps change. Brusquement, nous sommes plongés dans un brouillard épais et la température dégringole. Nous plongeons pour mieux regrimper, toujours à travers ces prairies d’altitude, et au milieu des vaches. Voici quatre randonneuses, légèrement chargées, et faisant étape aujourd’hui à la Bénague. Nous ne pouvons voir les alentours trop occupés que nous sommes à repérer les balises dans le brouillard.
Le sentier très agréable, en sous-bois, nous amène au refuge des gardes. Il est 11H. Voici un repas agrémenté d’un apéritif surprise et ma foi fort bon. Il s’agit d’un muscat espagnol trouvé dans la cabane. Assis à une table en bois dans cet environnement brumeux il fait froid, et malgré la polaire, Arthur n’arrive pas à réchauffer son ventre. Nous nous attendons à voir surgir l’ours à tout instant. Nous ne traînons pas, et repartons par une large piste qui monte progressivement, et sur laquelle nous retrouvons les cavaliers de la veille. Décidément ces « miss » coiffées de leur bombe sont partout. Nous sommes à l’extrême ouest de la forêt domaniale de la Plaine Comus. Nous aurions dû voir les gorges de la Frau au-dessous du pas de l’Ours, mais nenni ! Le brouillard en a décidé autrement….
Nous en profitons pour photographier les fleurs du chemin et parvenons au col de la Gargante (1352m); poursuivons sur une large piste de débardage qui, progressivement, devient goudronnée, et ce jusqu’au col du Boum, après être passé sous le Sarrat de Rouquières.

Dans Comus

Bac pour les bêtes

C’est la descente raide vers Comus et son gîte : il est 13H20, très tôt donc. Le gîte est ouvert et très accueillant. Marie fait chauffer de l’eau pour un thé ou café, pour nous revigorer. Le temps gris et humide n’inspire pas à la ballade à l’intérieur de ce petit village, et nous restons au chaud. Au menu ce soir, pâtes et thon.

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