LE SENTIER CATHARE

Tuchan à

Duilhac sous

Peyrepertuse

 

Le vignoble de Tuchan

Sous le Pech des Fayssettes

Vue vers Paziols

Vers Grau de Padern

Vendredi 20 mai 2011

De Tuchan à Duilhac-sous-Peyrertuse 29 Km

Le jour se lève et nous partons à 6H30, l’hôtesse nous a bien amené hier, mais «walou » pour nous ramener au village ce matin !
Donc, gaillardement, nous voilà partis. Nous rejoignons Tuchan, après 3 km, par  une route goudronnée en légère pente descendante. La vaste vallée qui s’offre à nos yeux est paisible. Nous sortons du bourg silencieux  et filons au sud-ouest. Nous traversons une zone viticole (vin de Torgan) où déjà des gens s’affairent : qui pour couper le surplus de tiges, qui pour traiter… Le chemin se transforme en sentier plus étroit et nous marchons à mi pente sur les flancs du piton du Seignou au dessus du ravin du Rec des Lanes. Nous passons sous le roc Fourca. Au fond de la vallée accidentée coule une rivière que nous longeons rive gauche après avoir rejoint la D14. Le Verdouble est traversé par un large gué fait de bois et ciment, voici Padern. Immédiatement un vieux bistrot à la devanture  en bois peint nous invite pour un café matinal. Hélas ! Le café des sports ,tenu par une vieille dame, a du fermer il y a peu, dommage. La montée Saint Roch est rude et particulièrement pentue.

Pont sur le Verdouble

Padern

Le château de Padern

Le prieuré de Molhet

Il est temps de poser nos sacs à proximité de la chapelle et des ruines du château et de contempler, à partir d’un replat herbeux, la vallée dans son ensemble. Une descente s’amorce vers la D14 et sans l’atteindre nous remontons pour nous égarer vers une sorte de cabanon. Retour arrière et changement de direction qui est cette fois la bonne, confirmée par la présence de la bergerie du Crès.
Ca grimpe dur le long de la pente sous le Sarrat Redon. Une belle source fraîche « giscle » à travers les bosquets. Ca fait du bien de s’asperger le visage ruisselant. Nous passons devant les ruines du Prieuré de Molhet, et continuons la grimpette rude et caillouteuse.
Halte de midi sur un replat herbeux, le Roc du Mouillet. Que l’ombre est appréciable pendant cette heure de pause!

Panorama vers Cucugnan

Le château de Quéribus

Marie Chantal sur les hauteurs de Queribus

Le gite de Duilhac

contact

Et c’est reparti pour continuer à monter jusqu’au Col du Bois de l’Abeille. Au sommet, la vue s’étend au loin pour nous permettre d’apercevoir Quéribus et sa tour octogonale….Dans ce pays, le plus long est de contourner les ravins et nous nous y employons, mus par une marche énergique, et sur une piste poussiéreuse saisissante de platitude qui suit la ligne de crête.
Enfin nous voici au pied du château. Arthur décide de se reposer à l’ombre rafraîchissante de petits arbustes sur l’aire de pique nique. Notre Marie Chantal  insatiable, défiant les lois de la pesanteur après avoir posé son sac, prend un ticket et s’élance  vers cet édifice imposant véritable nid d’aigle. En avant pour la grimpette de Quéribus, alors qu’Arthur se prélasse dans les bras de Morphée.
De retour une heure plus tard, ensemble nous effectuons la descente sur Cucugnan. Descente pentue et casse-gueule, prenant l’aspect d’escaliers avec de hautes marches faites de grosses pierres alternant avec des lits de petits galets. Arthur glisse sur le sol caillouteux mais ne tombe pas. Marie Chantal, avec sa souplesse habituelle et ses pas de fourmi progresse doucement.  C’est là que l’on apprécie les bâtons, guides sécurisants, indispensables, et ô combien précieux. La partie finale s’effectue au milieu d’une terre d’ocres. Traversée de la vallée jusqu’à Cucugnan  où l’on aperçoit le moulin à vent d’Omer et accès sur la hauteur au village du célèbre curé popularisé par Alphonse Daudet dans une de ses Lettres de mon moulin.
Il fait lourd et la pause à la fontaine de la Mairie est salutaire. Après une partie de cache-cache dans le bourg nous nous retrouvons et partons à l’Ouest, à travers les vignes, en direction du col du Triby. Descente par un chemin vers le Verdouble et remontée sur le bourg de Duilhac-sous- Peyrepertuse. Ô merveille ô miracle, voici que devant nos yeux éblouis le seul commerce de l’endroit nous propose une petite terrasse en bois ombragée sur laquelle nous nous empressons de sacrifier au houblon. Il y a des parapentes qui dansent au gré des courants au-dessus du château de Peyrepertuse. L’épicier, très serviable, nous fait la causette. Il ne doit pas voir beaucoup de monde le « pôvre ». Encore un effort et nous voilà au gite communal. Gite que nous vous recommandons, agréable et fonctionnel et ce soir pour nous tout seuls…. Nous  ne nous faisons pas prier pour nous glisser dans les toiles après une collation en tête à tête.

A propos |Contactez nous | ©2003 Mention légale